10 - Chronique Littéraire : 15’’
Tenir une chronique littéraire objective et non partisane, c’est parler de livres qui n’ont pas nécessairement pour auteur un Michel Onfray, un Charles Baudelaire ou un Stephan Hessel. « Tu m’appelles en arrivant » est le livre d’un moment, bien noté par la critique, même si son auteur est un présentateur de télé réalité un peu trop démonstratif répondant au nom de Patrick Sébastien. Qu’on adore, qu’on déteste ou qu’on soit indifférent à cet homme de spectacle voire même qu’on le haïsse, Patrick Sébastien sort un bouquin qui mérite bien qu’on y jette un œil sinon critique du moins objectif. Quant à faire un best seller ou un ouvrage de référence à la TGB, n’exagérons rien, Patrick Sébastien ne fera probablement jamais un Voltaire ou un Régis Debray. Ne soyons pas parti pris avant d’avoir lu. Et quand Patrick Sébastien est interviewé sur des sujets plus sérieux, il tient des propos qui ne sont pas dénués de bon sens voire même fort intéressants. Ce qui prouve qu’on peut animer le plus grand cabaret du monde avec paillettes et plumes et qu’on sait être aussi un homme de plume, sensible et habile pour l’écriture, ce qui n’est pas donné à tout le monde et qui risque de fâcher bien des littéraires qui se la pète velu alors qu’ils sont incapables d’en faire autant, ce dont on se contre fiche éperdument. Bonne lecture 106’’
11 – Film Cabaret 30’’
Second livre à dévorer sur les plages du Rio Grande ou dans un fauteuil classe touriste à bord d’un A380 à destination de Dallas, United Colors of Crime, de Richard Morgiève. Bref résumé des propos et critique de François Busnel qu’on ne présentera pas, connu pour son émission la Grande Librairie. « Richard Morgiève vient de publier son meilleur roman. On y retrouve toutes ses obsessions -la mort, l'absence, la solitude, le sexe...- avec, en plus, un style halluciné et magnifique qui le hisse au rang des grands écrivains. Longtemps, Richard Morgiève s'est présenté comme "un orphelin au CV d'écrivain américain". Il a en effet raconté sa vie folle, la mort de sa mère lorsqu'il avait 7 ans, le suicide de son père quelques années plus tard, ses déboires sentimentaux et ses idées bizarres. Et d’ajouter que Richard Morgiève à bien quelques points communs avec Patrick Sébastien. Morgiève s'est livré, à l'américaine, à milles petits métiers qui se sont chargés, aussi sûrement que la littérature, de lui apprendre la vie. Mais il lui manquait quelque chose pour être ce qu'il aspirait à devenir. Un grand romancier américain. C'est désormais chose faite avec United Colors of Crime que vous découvrirez si vous achetez le bouquin aux éditions « Carnet du Nord » ou de l’emprunter à la médiathèque d’Albi. 95’’
12 – musique indienne 30’’
Autre livre de l’été qui parle aussi des problèmes de l’enfance, celle d’un pays déchiré par les turcs, les Russes, les Français et les Anglais, quatre pays colonisateurs toujours présents quand il s’agit de semer le trouble et la zizanie. Il s’agit de l’Arménie. Avec les « Enfants de l’Oubli » de Raffy Shart au cherche Midi. Voici un court résumé :
Printemps 1914, deux enfants, Kévork et Zevart se jurent leur amour mais doivent se dire adieu. Zevart est envoyée en France par son père qui veut l'éloigner d'un danger imminent. Un an plus tard, l'illusoire paix entre les Turcs et les Arméniens s'effondre et Bitlis est le théâtre d'affrontements sanglants. Un Premier roman, une saga romanesque qui retrace la tragédie d’un peuple oublié par l’histoire mais pas par la France. De rappeler aussi que Raffy Shart, auteur d’un célèbre roman « Ma femme s’appelle Maurice », nous rappelle avec talent le génocide arménien où périrent 1 million et demi d’hommes, de femmes et d’enfants, génocide démentit véhémentement par les Turques alors qu’ils en ont été les acteurs.
A lire sur une plage de la mer de Marmara ou à Istanbul si vous avez le goût de la provocation et du risque. Un peu de musique arménienne avec Levon Minassian et Armand Amar en saluant au passage la communauté arménienne d’Albi, plus particulièrement une petite famille arménienne amie qui attend depuis longtemps ses papiers non pas d’Arménie mais de la Préfecture toujours soucieuse d’aller au plus vite dans se genre de dossier et qui l’honore. 117’’
12 – Musique Arménienne 1’30
16h39
- « Comment l'industrie agroalimentaire et pharmaceutique nous empoisonnent » vaste et scandaleux sujet planétaire de cette chronique du net.
Aujourd'hui une poignée de "bankster" souhaitent contrôler le monde et faire du profit sur le dos de chacun d'entre nous. Bankster désignant, vous l’aurez compris, les banques gangsters. Ils sont prêts pour cela à nuire à chaque être humain de la planète. Ils sont, c’est salopards, en train de causer des dommages sur notre santé avec la nourriture (additif alimentaire : aspartame, glutamate, matière grasse hydrogénée .. ), les médicaments (effet secondaire du Médiator, Gardasil, AZT, vaccin à l’aluminium..), les OGM (danger des pesticides, contrôle des semences donc main mise sur les pays pauvres comme l’Inde ...) J’en passe car la liste de ces crimes, oui le mot est juste, qui ne sont que des crimes contre l’humanité ...
Et bien tout cela a été possible en finançant des écoles scientifiques, en achetant des médias pour les contrôler, en falsifiant les études et les statistiques, en persécutant d’honnêtes experts, en infiltrant le monde des institutions et en bâillonnant les politiciens pour autant qu’ils ne sont pas de mèche ce qui ne nous étonne nullement.
Est-ce une simple histoire de gros sous ou y a t-il une réelle volonté de nuire ? 94’’
21 – Le Blouse du dentiste 60’’
Traitons à la modeste mesure de notre modeste radio Albiges, les problèmes de la santé dans un article à voir et à entendre absolument sur internet dans le Blog « Savoircpouvoir » au titre évocateur : Maladie à vendre ou Comment l'industrie pharmaceutique fabrique des malades à grand renfort de marketing avec la complicité des autorités, oui vous avez bien entendu, le ministère de la santé, qui est censé nous protéger, est dans la copinage du genre : « On accepte tes 90 millions de vaccins contre une grippe banale et tu nous finances notre campagne électorale. Cela c’est sans compter les médecins qui marchent à font la pilule anti cholestérol parce qu’un grand labo les a invités une semaine à Courchevel ou au club med à se faire passer la verge au cirage fut-il à la cire d’abeille. Jusque dans les années 80, l'industrie pharmaceutique orientait ses efforts vers la guérison des maladies existantes, même si les pathologies affectant les populations pauvres, comme la malaria, étaient négligées parce que peu rentables. Désormais, la tendance s'est inversée. Pour garantir leurs retours sur investissement et recycler leurs médicaments, les firmes inventent des pathologies sur mesure, si possible chroniques. Une publicité déguisée en information médicale, doublée d'un intense lobbying, se charge de les "vendre" au grand public et aux praticiens. Ce film diffusé sur Arte et disponible sur le blog savoircpouvoir auquel l'industrie a refusé de participer - démonte les mécanismes d'une médecine sous l'emprise du marché.
Le marketing, c'est-à-dire la pub pour les médicaments.
Ecoutons le début de la vidéo ? Vous ferez le reste en vous connectant sur la toile. 124’’
22 – Médicaments bidon 38’’
Pour mémoire le lien c’est : savoircpouvoir, un blog qui ne mâche pas ces mots ni ses vidéos.
AH ! ce bon sang de cholestérol qui nous flanque la trouille, nous empêche de déguster une bonne tartine de beure salé de Bretagne avec une belle entrecôte persillée grillée à souhait sur votre barbecue. Il en fait couler de l’encre, du fric et du déficit de la sécu. Quoi, le déficit de la sécu. Tatata, il est endémique et payer par vous et moi, la pompe à fric pour les fabricants du tarvador, des Lipan machin styl, des hypolipémiant à 50€ la boite alors qu’on regarde à 10 centimes prêt l’achat d’un croissant au beure évidemment. De préciser qu’un Hypolipémiant n’est pas un traitement arménien. Vous n’avez pas de cholestérol mais par pure prévention, votre toubib, qui revient tout bronzé d’un séminaire de 15 jours passé à la Martinique vous met sous anti-cholestérol à vie. Et savez-vous que ce traitement très onéreux mais remboursé par la sécu est seulement efficace pour une personne alors qu’il faut en traiter 100.000 pour rien. Je vois votre œil pétillant de malice qui jette un cil sur le porte-monnaie. Ainsi vous multipliez 100.000 par 50€ par 12 mois, vous qui êtes bon en arithmétique, ça fait 60.000.000 d’euros et un patron de labo heureux. Oh la ! attention, on ne peut pas vous traiter comme ça ! Il vous faudra faire une prise de sang de temps en temps dans le cas où le traitement inoffensif vous grignoterait le foie. Bof on s’en fiche puisqu’il y aura bien un autre labo encore plus malin et plus rapace (eu égard au mythe de Prométhée qui se faisait ronger le foie par un aigle tout les matins), un Labo malin donc qui sortira le concentré de nouille au jus de cane qui vous régénérera l’eau de vos cellules bousillées. Faudra surveiller votre ligne . Mince alors ! 144’’
23 - Fais pas çi, fais pas ça 1’44’’
Cela dit, il n’y a pas que des escrocs chez les médecins et les scientifiques de la santé. Il y a des gens biens qui font œuvre d’humanité, ce qui est une qualité rare de nos jours où faire du fric est la force task des labos. Les vaccins que beaucoup critiquent même si l’institut a accepté qu’on y introduise un adjuvent à l’aluminium dangereux pour nos neurones, et bien ces vaccins de plus en plus critiqués, nous protègent pourtant très efficacement contre des maladies redoutables qu’on a vite oubliées tel que le tétanos qui fait horriblement mal avant la mort, ou la polio qui vous condamne à finir votre vie en fauteuil roulant, la terrible et oubliée variole à l’issue fatale qui refait surface et autres petites saletés de virus pour lesquelles des centaines de millions de gens ont été victimes. Merci Monsieur Pasteur !
A vous de juger chers auditeurs et mettez-vous au régime, c’est le meilleur médicament anti-cholestérol qu’on ait jamais inventé. Un dernier conseil pour les vacances en parlant de régime. Vous savez que c’est le meilleur moyen pour grossir que de se priver de nourriture alors qu’en changeant quelques petites habitudes vous maigrirez en mangent bien et à votre faim. Vous voulez ma recette ? La voilà
Au petit dej une lessiveuse de fromage blanc 0% auquel j’ajoute une pomme, trois abricots ou deux pêches, une demi banane, une poignée de céréales complètes style corn flakes non sucré évidemment, quelques raisins secs accompagné de baies de Gogie, un super anti oxydant et pour le fun une bonne tasse de café ou de thé. Ça dépend de l’ambiance.
A midi. Des crudités, carottes râpées, concombres, salade, fenouil haché vinaigrette avec du pain complet bio de préférence, puis un poisson ou une viande blanche avec riz complet ou semoule de couscous complet, purée d’épinard sans crême, haricots verts, blancs ou rouges, s’en suit une salade puis comme dessert Re fromage…. blanc 0% à volonté sans sucre mélangé à des fruits rouges congelés sortis directement du congélateur. C’est extra.
Quant au soir, c’est là qu’est l’os. Je commence par un grand verre d’eau froide puis un bol de bouillon au vermicelle assaisonné de coriandre, sel, poivre, et si j’ai été bien sage alors j’ai droit à une belle tartine de pain complet sans beure ni confiture, faut pas exagérer ! Si vous avez encore faim après cela rien ne vous empêche de prendre un bon gros bol style petit dej rempli de fromage blanc 0% avec un trait de coulis de framboise ou de fraise et au lit vite fait avec le dictionnaire de la gastronomie française comme livre de chevet en vous repassant en boucle le vieil adage « qui dort dîne ». Et si ça ne marche pas alors Radio Albiges vous rembourse le double de la moitié de la différence, ce qui, toute chose étant égale par ailleurs, ne vaut pas un pet de lapin mais une bonne tranche de pâté du même animal avec pistaches évidemment. Bonne appétit ! 195’’
24 - Malade de Souchon 3’28’’
16h55
Et pour souffler un instant après cette chronique du net politiquement engagée, voici les aventures d’un sujet Britannique, un homme qui souffrait de migraines épouvantables depuis longtemps et pour lesquelles aucun traitement n’était réellement efficace. Après maintes visites chez les médecins et spécialistes du royaume, le diagnostique tomba, brutal, sans appel. Cet homme devait subir l’ablation complète de l’appareil génital, ce qui ne l’enthousiasma pas franchement, on le comprend volontiers. N’en pouvant plus de ces horribles maux de tête, de bien mauvaise grâce, il se fit opérer. Et oh miracle de la médecine et de la chirurgie de sa Majesté, ses migraines ne furent plus qu’un mauvais souvenir au royaume de David Herbert Lawrence l’auteur du célèbre roman « L’Amant de Lady Chatterley » interdit de nombreuses années. Mais revenons à ce pauvre anglais, certes un homme diminué qui ne se sentait plus vraiment un homme mais qui ne souffrait plus et ça le rendait un peu moins triste, presque joyeux. Ainsi, pour fêter cela, il décida de changer sa vie, remettre de l’ordre dans son look. Sur le champ, il parti s’offrir le plus beau des costumes sur mesure 100% pure cachemire, chez Paul Smith le plus grand couturier londonien anobli par la Reine sur Royal Arcade. La boutique, pas la Reine.
Ainsi notre couturier l’invita à se déshabiller en cabine et prendre ses mensurations, ce qui est normal pour un costume sur mesure, même si les mesures anglaises ont gardé le pied, le pouce, le yard, la grande Bretagne voyant dans le système décimal inventé par les français, l’antagonisme séculaire qui opposa nos deux nations en d’interminables et stupides guerres. Les mensurations de la veste comme celles du gilet prises, le couturier en vint à mesurer la longueur de l’entre-jambes. Mais quand il avança ses mains vers l’endroit sus désigné, notre brave émasculé d’homme esquissa un vif recul, de peur que le vendeur découvre son infirmité par l’absence d’attribut sexuel, ce qui est le pire des outrages pour un homme, même en Angleterre.
- Pardonnez-moi sir. Mais il faut bien que je prenne la mesure de votre entre-jambe car si je vous taille un pantalon trop serré, vous souffrirez de violents maux de tête ! 162’’
41 – Tyrolienne 2’30’’ ….Jusqu’à 16h59
16h59
Ainsi va le monde. ►
S’achèvent ces chroniques impertinentes. ► Je serai heureux de lire vos observations en me contactant par l’entremise de Radio Albiges, j’y répondrai quel qu’en soit la teneur. ► Les critiques sont toujours les bienvenues sachant qu’elles font apprécier les éloges.
99 – GENERIQUE DE FIN
