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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 11:26

Ce que j'attends d'un  Livre Electronique Idéal  (article déposé à la société des gens de lettre)

 

Je lis des livres papiers plusieurs heures par jours, dans les transports, sur mon sofa, au lit, sur la plage, dans la cuisine, etc. Il ne tombe jamais en panne et ne fait pas mal aux yeux ey reste agréable au toucher comme à sentir, C'est presque sensuel. Il présente bien des défauts surtout quand on souffre de presbytie ou de mal voyance. Il est une ruine écologique en terme de pâte à papier à la  fabrication trop gourmande en eau et en énergie.

Voilà des années que les constructeurs d’ordinateurs proposent de manière récurrente, leurs derniers livres électroniques au succès toujours contestable pour ne pas parler de flop commercial. Pourquoi ?

  1. Produit trop cher,
  2. Mal conçut,
  3. Trop technique,
  4. Pas agréable à tenir en main,
  5. Ecran trop petit
  6. œuvres électroniques rares et bien trop cher, etc
  7. Ressembler trop à un Ordianteur portable.

Les lecteurs ne sont pas tous rompus aux arcanes de la bureautique. J’enseigne l’informatique à des gens pour qui l’ordinateur est une bête noir, trop complexe et qui leur fait peur par un usage trop technologique. Ils sont comme une poule devant le « Daily telegraph ».

 

Voilà ce que j’attends d’un livre électronique.

Le poids

En vérité le poids n’est pas un handicap majeur, parce que le lecteur est  habitué au poids des livres papiers.  Curieusement, la notion de poids est liée à la nature du produit. Si nous acceptons de tenir en main un pavé de 1500 pages, quelques dizaines de grammes en plus pour une calculette ou un « téléphone portable » paraissent insupportables. C’est tout simplement suggestif. Si les constructeurs conçoivent un livre électronique ayant la forme d’un livre, l’usager ne fera de remarque quant à son poids. En revanche si le produit ressemble de trop près à un ordinateur portable ou à un « Sel-phone », le poids deviendra  critique.

La forme

Depuis que l’homme imprime des livres en papier, la forme n’a jamais changée, plus ou moins grand mais toujours la même. On prend l’ouvrage en main, ou l’ouvre, on le tient à deux mains parce que l’ergonomie du livre est en adéquation avec la morphologie de l'homme. Ce qui n’est pas le cas pour les livres électroniques actuels qui ne sont que ne simples Computers  en réduction munis de quelques boutons, pas pratiques, pas agréables et surtout pas adaptés à notre usages, encore moins à la préhension manuelle.  Le seul qui à compris cela est le concepteur de la DS  Nintendo.

 

Ce livre électronique devra avoir :

  1. Le format d’un livre d'imprimerie.
  2. La même taille, A5 quand il est fermé,
  3. A4 quand il est ouvert
  4. 2 écrans gauche et droite, blanc mat, sans scintillement,
  5. Le lecteur doit avoir l’impressions qu’il à du papier devant les yeux. 
  6. Tourner les pages d’un livre électronique doit ressembler à la tourne des pages d’un livre papier : Les doigts de la main droite effleurent le coin haut droit de la page de droite d'où  la nécessité d’un écran TACTILE comme le Ipod d’Apple .
  7. Pouvoir disposer d’une touche à la hauteur des pouces en façade de lecture et/ou au dos du livre au niveau des doigts  index ou majeur.
  8. Le réglage de la taille des polices de caractères doit être le même que sur les Macbook Pro par l’écartement ou le resserrement des doigts en effleurant l’écran.
  9. Un tuc très utile quand on lit au lit (To read in Bed) c’est de pouvoir éteindre la lumière de sa lampe de chevet et de rétro-éclairer l’écran de manière à ne pas gêner son conjoint pour autant que le lecteur vive en couple…. Et c’est tout  pour la fonction de lecture.
  10. Quant au reste, c’est à dire le chargement des œuvres, l’utilisation d’un mode différent tel que pense bête, presse papier, accès internet ou tout simplement ordinateur portable sera possible dès lors que l’utilisateur le connecte par un port USB ou wifi sur son PC. Attention  au surcoût du à l’ajout de fonctions ! Un livre ne dois pas être perçu comme un PC même si s’en est un !
  11. En tant que lecteur et peut-être usager de l’électronique (Mobile, appareil photos numérique, ordinateurs, calculette, etc, je suis totalement opposé qu’un appareil fasse des photos, des films, une calculette et la mayonnaise ou une machine à faire le pain

Le livre électronique doit rester un livre et pas une machine à tout faire comme l’Ipod ou tout autre gadgets inutiles.

  

Le chargement des œuvres. Deux possibilités :

  1. En connectant le libre électronique à son ordi par le port USB (téléchargemnt évident)
  2. En rendant possible l’insertion de cartes mémoires qu’on achète ou emprunte à une médiathèque ou à des amis. C’est fameuses cartes seront de moins en moins cher aux capacités gigantesques ( des centaines de livres sur une seule carte). Un dernier point qui a fait le succès de votre conçurent Microsoft c’est de pouvoir pirater des œuvres. Mais là je vous le déconseille même si je vous y invite…

Voilà c’est tout, ce n'est pas trop

Alors Monsieur l'inventeur de génie de l’Apple, faites un E-book aussi simple que cela et vous en vendrez des centaines de millions. Un dernier point important son prix : Il doit être abordable c’est à dire moins de 150 $ ou 100 euros  sinon aucun  succès commercial possible. Qui lit ? 7% de la population pour lesquels 150 $ n’est pas un problème.

Utiliser un livre électronique doit être à la portée de ma grand mère.

 

Voilà Monsieur Jobs. Qu’en pensez-vous ? Je sais que vous êtes surbooké (expression française pour exprimer un emploi du temps plus que chargé) et si mes propositions trouvent quelque intérêt auprès de vous, je serai bien aise de le savoir.

 

Georges Viguier, un informaticien lecteur.

 

 

 

 

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