Une fois encore, J.L. Mélanchon n'a brillé ni convaincu par ses interventions et discours toujours emprunt d’agressivité face à son adversaire, Marine Le Pen. A croire même que c’est son fond de commerce, une trivialité bien de chez lui qu’il emprunte au modèle Jean-Marie Le Pen sans en avoir l’éloquence ni le panache (on peut détester Monsieur Le Pen, fort de reconnaitre que c'est un tribun hors paire et craint de tous).
J.L. Mélanchon devrait prendre des cours de marketing politique. Il apprendrait que l’agressivité a toujours un effet désastreux sur l’auditoire. C’est une attitude peu constructive voire même destructive, encore moins fédérative. Elle dessert les idées de la vraie Gauche qu’il prétend défendre, cela dans un contexte franco-français où entrer en politique est trop souvent animé par le désir de faire une belle carrière plus que par un engagement sincère.
En tant que simple citoyen de gauche, j’en ai plus qu'assez de voir ce parlementaire socialiste se comporter comme un roquet teigneux et agressif avec ses adversaires politiques, journalistiques, etc. On aimerait que JL Mélanchon polisse davantage son discours et parle vraiment de politique et des problèmes s'y afférents et non de voiuloir à tout prix, soigner son image de marque "trache gore" et qu'enfin il soit le porte-parole efficace et convainquant des idées partagées par des millions de français et non le piètre tribun arrogant qu'il est. Il me donnerait presque envie de voter Front National tant il m’agace. Evidemment, un vote que je déconseille vivement à l’aimable lecteur-blogger même si Marine Le Pen s’en sort toujours mieux verbalement que lui.
Plantu a visé très très juste en se payant la tête de Mélanchon. Il l’a mouché, pardon, torché, exactement là où il fallait, ce qui n’est pas pour me déplaire. Certains pensent avec leur tête et pètent avec leur cul et d’autres font le contraire.
Alléluia Banzaï