Le nouveau roman fleuve de ces derniers mois ne comporte qu’un seul mot : « Mariage ». C’est l’épisode politico sociétal qui déclenche le plus de questions et de polémiques. Il dépasse
de loin la guerre au Mali, les frasques de l’UMP comme le bien fondé du nouvel aéroport de Nantes, trois événements qui deviennent anecdotiques mais qui coûtent fort chers au contribuable. Au
fait ! Qu’elle est la vraie définition du mariage ?
Le mariage est l’acte d’union le plus ancien, le plus universel, encadrés par de nombreux documents juridiques et sociaux consacrant son existence et ses limites sans en donner une définition
formelle. Il en est ainsi du droit français. En dehors du mariage officiel, il existe bien d'autres formes d'unions dont l'union libre, le concubinage notoire, ainsi que diverses formes d'unions
civiles, par exemple le PACS ou pacte civil de solidarité. Ces autres formes conjugales, informelles, bénéficient généralement d'effets plus limités que le mariage. Mais que de bruits autour du
mariage homo, acte par essence joyeux et gai et gay. Quand on secoue le cocotier des petits potins, on évite de parler des grands problèmes. On adore à l’Elysée !
Quid du mariage homosexuel. C’est la terminologie généralement utilisée pour désigner la possibilité pour deux personnes de même sexe de s’unir légalement, mais aussi, dans certains cas, avoir
accès à une forme de parentalité et à l'adoption. Historiquement condamné et considérée comme une maladie mentale, l'homosexualité est de plus en plus acceptée par les sociétés contemporaines.
Après tout, chacun est libre de faire ce qu’il veut avec son corps comme de choisir librement ses partenaires même si ça dérange la libido endormie de certains vieux machos réac. Et comme le
disait un vieux pédéraste notoire et écrivain, « il faut goûter à tout pour être un homme accompli » et d’ajouter, à tout peut-être sauf aux gosses. Depuis la fin du XXe siècle, les
demandes des couples homosexuels conduisent un nombre croissant d'États à faire évoluer leur législation par la reconnaissance légale d'unions civiles ou de mariages entre deux personnes de même
sexe.
L’homosexualité ne date pas d’hier même si certain historiens aveuglés par une homophobie irrépressible soulignent que le concept d'homosexualité n'existait pas dans l'Antiquité. Mais bien
sûr ! Qui peut croire une chose pareille ? Cependant, et légalement, les relations sexuelles ne sont pas définies selon des critères biologiques (identité ou différence sexuelle des
partenaires) mais selon des critères sociaux, à savoir l'adéquation entre l'usage d'autrui pour le plaisir charnel et sa place dans la structure sociale. Cette théorie, comme son corollaire,
reste contestée. Contesté par qui ? ça j’aimerai bien qu’on nous le dise eu égard à ce que les humains de l’antiquité sont d’un point de vue morphologique, biologique, affectif, strictement
identiques à l’humain du 21ième siècle.
Dans l'Empire perse comme dans l’empire des sens, les pratiques homosexuelles sont largement avérées, surtout entre un homme adulte et un eunuque. On connaît en particulier les amours des Grands
Rois et de leurs favoris : Darius III et le jeune Bagoas, qui sera également l'amant d'Alexandre le Grand, ou d'Artaxerxès II et l’autre jeune Tiridatès. Face à un grand Roi il n’est pas certain
que ces jeunes gens eurent le choix sinon de se plier aux désirs de leurs monarques en fermant très fort les yeux tout en pensant au bien du royaume ? A ce sujet, un doute m’habite.
En Grèce antique, les témoignages sur la pédérastie sont relativement difficiles à interpréter : elle est tantôt présentée comme une institution reconnue de formation des élites, tantôt comme un
ensemble de pratiques sexuelles honteuses méritant la mort, comme une relation chaste et spirituelle ou bien comme une pratique avant tout fondée sur le plaisir sexuel. Au VIIe siècle av. J.-C.,
sur l'île de Lesbos, la poétesse Sappho chante les amours entre les femmes. D’où le mot « lesbienne » est issu.
Dans la Rome antique d’Auguste à Romulus Augustule, cinq siècles d’empereurs, les pratiques sexuelles correspondaient à certains usages sociaux. Un esclave doit se soumettre aux désirs de son
maître et l'affranchi doit rendre moralement ce service de complaisance à son ancien maître. Le citoyen romain se doit d'être dominateur et donc sexuellement actif. Le 6 août 390, l'empereur
romain Théodose proclame un édit surprenant condamnant au bûcher les homosexuels passifs. Ce qui devait donner la bougeotte à bon nombre. Ce passage vers une répression directe prend racine dans
l'apparition et l'affirmation du christianisme dans l'Empire romain. Cette mentalité a été préparée par les courants néo-platoniciens et stoïciens qui posent la contradiction entre la chair et
l'esprit, condamnent le plaisir en soi et prônent l’abstinence. Progressivement la liberté sexuelle disparaît alors que la pédérastie grandit devenant, au cours des siècles, une pratique de plus
en plus prisée au sein de cette même église catholique. Voilà pour l’histoire et de constater que si la pratique de la relation homosexuelle n’a ni âge ni frontière, aucun mariage légal et
officiel n’est mentionné au cours de 20 siècles d’histoire occidentale.
En janvier 2013, quatorze pays autorisent les couples de même sexe à se marier. En France où le mariage homo est en passe d’être légalisé et il le sera, il engendrerait environ 10.000 mariages
par ans. Mouai ! C’est à douter d’un tel chiffre avancés par un grande radio nationale à moins que son directeur soit un homophile…. Si la légalisation du mariage homosexuel concerne le plus
souvent le mariage civil, le mariage religieux est également pratiqué dans certains cas. Les pays ayant accordé un statut légal au mariage homosexuel ont pour la plupart également légalisé
l'adoption pour ces couples homosexuels. Jusqu’ici, c’est un peu une tempête dans un verre d’eau sachant que les mariages gays ne représentent qu’un petit % des mariages hétéros dans les pays où
il a été adopté. Ce qui est plus surprenant c’est cette revendication d’enfant qui devrait naître de cette union par laquelle il est naturellement impossible d’en avoir. Qu’à cela ne tienne, on
aura recours à la PMA pour le plus grand bonheur des couples homos. Quant au bonheur des enfants, cela reste accessoire. Là n’est pas le problème sauf qu’on ne leur à pas demandé leur avis ! Ne
pourrait-on pas laisser faire la nature ? On n’a rien inventé de mieux pour faire des petits nenfants qu’un homme et une femme qui jouent au papa et à la maman comme pour les élever
d’ailleurs. Et si d’aventure, la nature faisait en sorte que naisse un enfants du fruit de l’union de deux personnes de même sexe, ou bien l’un cache quelques chose à l’autre ou mieux encore d’y
voir s’accomplir la main de Dieu par un miracle et peut-être l’avènement d’un nouveau messie, mais oui. Heureusement, ce jour là n’est pas encore arrivé. Peut-être qu’on verra après 10
millions d’années de pratiques gay-lesbien une mutation biologique profonde venir modifier le processus de la reproduction bi sexuée. Il y aurait bien une solution pour remédier à cette
conjoncture génétique. C’est que les couples homos masculins vivent avec les couples homos féminin et le problème des gosses serait de facto réglé présentant de nombreux avantages connexes tels
la suppression des frais de procréation assistée, mutualisation du loyer et des charges, une salle de télé pour tous et pour la fête des mères comme pour celle des pères, c’est le double cadeau
pour les gosses. Bon, c’est vrai, il y aurait les gosses qui seraient au milieu d’un vaste foutoir ne sachant plus qui est le maman et qui est la papa. Mais on s’en fout des gosses ! Ils ne
sont qu’un artifice au bonheur conjugal. Ah …Autre problème de taille pour lequel les députés vont devoir plancher avec les couples homo dont l’un ou les deux protagonistes deviendraient
transsexuels. Comment alors départager ceux qui sont homos de ceux qui ne le sont pas, des hommes homo transformés en femmes gay mais qui sont en fait des lesbiennes et des femmes pas homo qui
pour l’amour de leur compagnon qui aurait retourné leur veste deviennent transsexuelles homme, Donc homme lesbien qui perd le statut de couple hétéro mais gagne celui de gay-lesbien parce qu’il
forme un nouveau schéma relationnel homo-hétéro et réciproquement pour lequel il faudra aussi légiférer. La question est lancée. J’adore !